Mes constatations sur le procès-verbal IX

Publié le par yoyo

Le brigadier-chef (BC) ne mentionne pas les faits constatés  par les deux témoins ayant découvert la twingo, modifie même leurs dires. ( Voir leurs  déclarations respectives plus loin).


Il déclare que la roue avant gauche du véhicule est au contact du corps de mon fils, la tête sous le carter moteur.Les photos prises par les policiers eux-mêmes, le montrent sous la roue avant droite. Comment a-t-il pu mentionner une telle erreurquant à la position du corps de mon fils?A-t-il relu ce qu'il écrivait?

Il constate que le bras droit de mon fils est dirigé vers ses jambes  et la main posée sur sa ceinture.

Mais ne constate rien concernant la position du bras gauche, la plaie importante à la tête côté droit,les tuméfactions sur le visage,la plaie au niveau de l'oreille droite.

Il ne constate pas non plus qu'il manque la basket au pied droit (
Les photos prises montrent cette basket coincée entre la console radio et le levier de vitesse).Voir la photo plus loin)

Il ne constate pas que la manche droite de la chemise de mon fils est déchirée.

Il ne mentionne pas si les yeux de mon fils sont ouverts ou fermés.

Par contre, il constate que les doigts de la main droite présentent un début de rigidité.
Or,je le rappelle, j'ai été en communication téléphonique avec mon fils sur son portable jusqu'à 04h07'02''.Cela signifie que"l'accident" a eu lieu après cette heure.De 04h07'02'' à 04h20',13 minutes se sont écoulées, voire 18 minutes au plus  si le B/C a fait ses constatations à 04h25. 
.

Est-il donc possible que mon fils, à 04h20, ou 04h25 ait pu présenter un début de rigidité au niveau des doigts de la main droite? Etait -il décédé? Si oui, pourquoi les pompiers ont-ils pratiqué un massage cardiaque?
Et lui, ce B/C,quelle qualification médicale avait-il pour décider que mon fils était décédé?

Sous le prétexte qu'il ne sentait pas le poul,le B/C a délibérément laissé la roue de la voiture contre le torse de mon fils.Au mépris des premiers gestes de secours,alors même qu'ils étaient quatre policiers sur place,dégager le torse de mon fils ne pouvait être qu'un acte prioritaire sans risque supplémentaire pour lui.Or il a pris la décision  intolérable de ne rien faire.

Les vertèbres cervicales de mon fils n'étaient pas brisées,il était peut être encore vivant à l'arrivée des policiers.

A la lecture du procès-verbal rédigé par le B/C, j'ai vraiment l'impression qu'il lui importait peu que mon fils fut encore vivant.( laissons le corps en l'état.)

A quelle heure a-t-il fait demander la présence des pompiers qui ne sont arrivés qu'à 04h40?


Pourquoi une photo a-t-elle été prise d'un pompier pratiquant le massage cardiaque? (
Je n'ai jamais vu cela en 25 ans de carrière,dont 20 passes sur la voie publique.)

Pourquoi une photo où l'on voit un objet sur le corps de mon fils ?(Peut être une grosse lampe, du moins cela y ressemble.)Mais pourquoi laisser cet objet sur sa poitrine ?Quelle délectation macabre a pu motiver les policierspour prendre de telles photos?

Pourquoi ni date ni heure sur les photos prises?

Le B/C mentionne que mon fils était démuni de pièces d'identité.Faux! Dans la poche de son pantalon se trouvait son porte-cartes. En outre, sur les lieux d'un accident, on demande toujours aux pompiers ou au médecin du samu de vérifier si la personne blessée ou décédée a une pièce d'identité dans ses vêtements.Si non, on regarde dans le véhicule.

Malgré l'absence de témoins pouvant dire si mon fils conduisait la twingo, s'il roulait vite, s'il n'avait pas sa ceinture de sécurité, malgré l'absence d'éclairage public (voir ci-après le procès-verbal du deuxième équipage ), le B/C constate que mon fils a freiné sur 20 m,a heurté le seul arbre..........
Sur mes photos personnelles prises dix jours après, on ne voit aucune trace de freinage en direction de l'arbre. Pourtant, 20m ne peuvent disparaître comme par magie car 20 m signifient roues bloquées sur cette distance.
J' ai pu faire des photos de traces de freinage à d'autres endroits de la chausée, ce qui prouve qu'elles ne disparaissent pas si vite.

RAPPEL: La twingo était une 5CV, équipée du système ABS (anti blocage des roues)et bien entretenue. CE N'ETAIT PAS UN BOLIDE.( Voir ci-après l'ABS):

-L'ABs a été conçu à l'origine pour aider le conducteur à conserver la maîtrise de son véhicule,dans le cas d'un freinage dans des conditions d'adhérence précaire( pluie,neige, verglas,gravier...)
Celui-ci permet d'une part de garder la directivité du véhicule afin d'effectuer une manoeuvre d'évitement éventuelle,tout en optimisant la distance de freinage,celle-ci augmentant considérablement lorsque les roues se bloquent et, donc que les pneumatiques glissent sur la chaussée.(Ce qui est le cas sans ABS).
-Lors d'un freinage d'urgence,l'ABS régule la pression dans le circuit de freinage en adaptant le niveau de pression hydraulique maximum pour chaque roue:si une roue ralentit anormalement,il relâche instantanément la pression du circuit de freinage au niveau de cette roue et ce, tant que celle-ci ne ré-accélère pas suffisamment.
L'ABS empêchant les roues de se bloquer,le conducteur garde la capacité maximale de ralentissement,le coefficient d'adhérence perte au freinage d'un pneu qui glisse avoisine les 30%.
De même,les pneumatiques ne glissant pas,ils gardent leur capacité directionnelle.-

Aujourd'hui, les traces de freinage sont rares tout simplement parce que les véhicules munis de l'ABS (et la plupart des voitures en circulation aujourd'hui ont ce dispositif) ne peuvent plus bloquer leurs roues avec un freinage d'urgence et, par conséquent, ne peuvent plus laisser de traces de pneu au sol...(Il suffit pour s'en convaincre de se souvenir des nombreuses de traces de freinages visibles, il y a10/15 ans sur les autoroutes urbaines et périurbaines et de comparer avec celles, très rares, que l'on peut observer aujourd'hui



Aucune vérification sur la nature des débris laissés tels quels dans le champ.

"Le véhicule est détruit et tordu". Une telle mention de la part d'un gamin de cinq ans serait acceptable, mais pas de la part d'un brigadier-chef! Donc, aucun examen sérieux de la voiture,même pas une description sommaire des dégâts .
Rien sur le fait que les deux portières étaient ouvertes.
( Pourquoi alors a-t-il fait des recherches pour vérifier s'il y avait d'autres victimes?)

 

Rien sur la position du levier de vitesses.(Sur les photos, elle semble être en 2è ou en 4è.) Ces constatations sont quand même très importantes pour déterminer la vitesse approximative de la voiture 5CV.

Rien sur la présence et la position de la basket dans la voiture.

Rien sur les phares allumés et la radio en marche.

Rien sur l'état des serrures .(la portière gauche était ouverte et pourtant intacte.)

 

Rien sur la présence ou non de débris de verre ou d'écorce de l'arbre dans l'habitacle.(pourtant, la voiture aurait percuté l'arbre).

 

Rien sur le toit ouvrant en verre dont était équipée la twingo.(Sa surface, sa position après l'accident).

Rien sur la position du siège conducteur par rapport au siège passager (Mon fils mesurait au minimum 1,80m).

 

Rien sur la vitre passager (Etait-elle baissée ou brisée?). Ces constatations sont pourtant très importantes.

Le capot du véhicule était-il chaud, tiède ou froid?

MENTION: Toutes ces constatations sont très importantes car il est écrit que mon fils a été éjecté.

Le major, parla suite, nous a même dit à mon fils et moi-même que la voiture avait fait des tonneaux. Or, les photos montrent bien que ce ne fut pas le cas.

Rien sur les traces de roues que l'on voit sur la gauche de l'arbre.(Sont elle d'un véhicule de police retiré ensuite pour les photos?)

 

QUESTION: Pourquoi les policiers n'ont-ils pas fait cas d'une plaque d'immatriculation que j'ai retrouvé sur le lieu de l'accident?

Ils auraient dû la récupérer, l'identifier, convoquer son propriétaire et lui demander les raisons de la présence de cette plaque en cet endroit. Cette démarche aurait dû apparaître dans le procès-verbal.
Elle était très importante pour déterminer le type de véhicule auquel elle a été attribuée et pouvant être éventuellement en cause dans l'accident. Mais RIEN.13 mai 2007-Arrivée du 1er équipage. IX

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M
<br /> Je pense que il a pas pu glisser sous le pneu de la voiture alors que soit disant il a taper contre le pare a brise. J'ai un copain qui a eu un accident similaire a votre fil . Il n'avait pas de<br /> ceinture lui aussi et il a taper dans un arbre en s'endormant. Sauf que il a aussi taper  dans le pare a brise ce qui la ejecter dans le coffre de sa voiture en faire il c'est retrouver assis<br /> dans le coffre. Je pense pas que on peut se retrouver a l'avant de la voiture coincer sous une roue avec un tel choc.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Effectivement,il est impensable que mon fils ait pu se retrouver coincé par la roue avant droit de la twingo,alors que selon toute logique,si éjecté il a été ,cela n'a pu être que latéralement<br /> droit. Or, après un choc de très grande violence (mais rien dans la procédure ne dit qu' il a eu lieu contre l'arbre),la twingo a continué à rouler sur plus de cinq mètres dans son même sens de<br /> progression initial .Cela me laisse comme schéma que mon fils a été éjecté par la portière droite, qu' il a pris soin de ne pas toucher l'arbre et en l'air, tel superman s'est redressé et propulsé<br /> pour arriver avant la twingo, se coucher sur le dos et ainsi bloquer la roue. En tout cas, selon les photos, on n'a pas l'impression que la twingo arrivait vite car la roue touche à peine le torse<br /> de mon fils.Je rappelle que les photos montrent les deux portières ouvertes et que personne n'a vu mon fils conduire la twingo. Dans mes prochains textes je mentionnerai ce que j'ai appris<br /> dernièrement lors de mon séjour en méropole.Merci d'avoir prêté attention à ce blog  que j'ai ouvert dans l'espoir de connaître un jour la vérité sur le décès de mon fils.<br /> <br /> <br />