Suite et fin de ma synthèse - Mes conclusions

Publié le par yoyo

CONCERNANT L'ATTITUDE DU MAJOR,OFFICIER DE POLICE JUDICIAIRE:

10)Lorsque l'officier de police judiciaire a entendu les copains de mon fils, il a marqué pour tous le même créneau horaire (entre 03h30 et 03h40) de son départ de la discothèque.

Or,avant l'audition de tous les jeunes copains de mon fils, il avait eu entre ses mains le portable de sa copine et écouté les appels reçus. Il savait donc que mon fils l'avait appelée à 03h50, puis 03h53 pour lui dire qu'il était sur le parking et qu'il partait en direction de son restaurant.

Aucun, en outre n'étant sorti sur le parking, n'a vu mon fils partir en voiture.  

Pourquoi une telle insistance sur ce créneau horaire"03h30 à 03h40 pour chacun des copains"?

 

 

Aucune autopsie demandée malgré les diverses blessures: plaie importante à l'arrière du crâne, coupure profonde au niveau de l'oreille droite, tuméfactions sur le visage et le refus du permis d'inhumer délivré par le médecin du SAMU ayant coché la case:"Obstacle médico-légal".

 

Dans son procès-verbal d'examen du corps, l'OPJ n'a pas mentionné les blessures sur le visage. Pourquoi?

Il n'a pas mentionné non plus les multiples abrasions cutanées, de face et de dos sur le coprs de mon fils.Pourquoi?

Par contre ,il a précisé une fracture côté droit du bassin,blessure non constatée par le médecin légiste dans son rapport et le médecin du SAMU.Pourquoi un tel mensonge?

Pourquoi ce Major, sur son procès-verbal de demande de délivrance d'un certificat de décès au médecin du SAMU, a-t-il écrit:"Le 13 mai 2007 à 04h45, étant en nos services,prions et au besoin requérons Mr. médecin urgentiste de nous délivrer un certificat de décès du nommé..."?

-Pourquoi ce Major a-t-il encore mentionné 04h15 comme heure de mise en application de la procédure VGA (véhicule gravement accidenté )alors qu'il n'est arrivé sur les lieux du drame qu'à 04h50, cinq minutes après le SAMU.

04h15, je le rappelle, est l'heure d'appel du commissariat en direction des équipages

A cette heure-là, n''étant pas sur les lieux du drame,ni les équipages, ni le major OPJ ne pouvaient connaître l'état de mon fils et les dégâts sur la twingo.

-Pourquoi ce Major , dans son procès-verbal d'audition de la copine de mon fils , sur la deuxième page et après 18 lignes d'écriture , l'a-t-il fait signer une troisième fois en bas de page après un blanc sur les deux tiers de celle ci ?

C'est illégal.

Sur le terrain:

On voit nettement une grande surface de l'écorce détachée de haut en bas sans être arrachée à sa base.

Rien sur le positionnement des éléments provenant de la twingo.

Rien sur la présence éventuelle d'objets pouvant ne pas appartenir à la twingo.

Rien sur la présence de l'auto-radio pourtant visible. Sur la fiche d'équipement du véhicule à remplir par les policiers, la case sur l'auto-radio a été cochée:Indéterminé

-Rien sur la basket coincée dans la voiture.

-Rien sur la présence de la plaque d'immatriculation que j'ai trouvé à proximité de l'arbre.Même si elle n'a rien rien à voir avec l'accident (L'ayant fait identifier, cette plaque proviendrait d'une caravane ),elle aurait dû être vue, identifiée par les policiers et le propriétaire entendu.

Rien sur la position du levier de vitesses, ce qui est quand même important . Sur les photos prises sur le terrain, le levier de vitesses paraît être en deuxième ou quatrième.

 

-Rien sur les affaires appartenant à mon fils,portable, paquet de cigarettes, briquet, portefeuille.

-Aucune identification du véhicule. Les policiers ont attendu l'arrivée du major qui, lui, a aussitôt reconnu mon fils.

 

-Sur le dossier médical que j'ai demandé à l'hôpital de VALENCE et obtenu, le médecin du SAMU a mentionné avoir quitté les lieux à 05h23. Dans les procès-verbaux,il n'y a rien sur l'heure de départ des pompiers.

Rien sur le transport de mon fils à la chambre funéraire: Fourgon funéraire? Pompiers?( En principe, il est fait appel au fourgon funéraire).

-Rien également sur l'heure de départ des policiers.Selon le jeune homme ayant vu la voiture dans le champs, lui et sa compagne sont partis avec l'accord des policiers. Mais selon sa compagne, ils sont partis à la demande des policiers. La différence peu s' avérer importante.

Lors de l'examen du corps de mon fils, l''OPJ a constaté la présence de ses affaires dans les poches de son pantalon jean , mais sans pour autant préciser lesquelles,, hormis le porte-feuilles. (

-Aucun inventaire de ce qui se trouvait dans le véhicule. Il est pourtant indispensable , sur place, de faire l'inventaire de ce qui se trouve dans le véhicule ou à proximité avant l'enlèvement par le garage de permanence .

C'est ainsi que la mère de mon fils n'a jamais pu récupérer ses lunettes de soleil adaptées à sa vue et les CD de mon fils.

-Rien sur l'auto-radio en fonctionnement, les phares allumés et l'odeur d'essence ( Précisions ,je le rappelle, apparaissant dans l' audition du témoin.)Mais lui-même et sa compagne n'ayant pas quitté la route comme ils me l'ont certifié par la suite, si celà explique le silence du brigadier premier intervenant ,à 04h20, sur ces points qu'il n'aurait donc pas constaté, pourquoi l'autre gradé ayant auditionné les deux jeunes les a-t-il écrit noir sur blanc?

Sur les lieux du drame par le second équipage à 08h00:

12)Pas d'inventaire des éléments de la twingo "éparpillés" dans le champ.

-Rien sur la plaque d'immatriculation que j'ai trouvé.Cette fois il faisait jour.

-Pas de constatations sur l'arbre.

-Rien sur les traces de roues devant l'arbre.

-Concernant les traces de freinage sur la chaussée décrites par le premier équipage, celui-ci rapporte simplement au conditionnel un freinage d'urgence. Il ne mentionne nullement la présence de ces traces.

A aucun endroit dans le procès-verbal il est écrit qu'il s'agit de la twingo accidentée appartenant à la mère de mon fils et qu'elle lui prêtait. Il est précisé -un véhicule-

A aucun moment le prénom de mon fils est mentionné.

En fait, les policiers de cet équipage ne se sont préoccupés que du virage et les traces de pneus dans la terre .

Mais toutefois , ils n'ont pas affirmé que ces traces provenaient de la twingo

.Il s'agit quand même d'une route à grand passage.

Au garage par ce même équipage à 08h30:

 

 

13) Aucune mention par la police du point de choc constaté par l'expert de la compagnie d'assurance.

-Aucune photo sur l'emplacement des traces de sang se trouvant sur la partie basse de l'encadrement de la vitre.Rien sur l'importance de ces traces alors que mon fils présentait une plaie importante à l'arrière du crâne, une coupure profonde sur l'oreille droite.

Le médecin légiste a mentionné dans son rapport :"Grande plaie parieto-occipitale.Et dans ses conclusions:Traumatisme crânien violent "

Ce n'est donc pas quelques traces de sang qu'il aurait dû y avoir.

Surtout, aucune précision sur le côté de la portière où se trouvaient soi-disant les traces de sang: côté habitacle ou côté extérieur?

Aucune photo n'a été prise comme celà aurait dû être le cas. Pourquoi?

 

-Rien sur l'absence du pare-soleil droit.

-Rien sur la présence d'herbre dans l'enjoliveur de la roue avant droite et derrière la plaque d'immatriculation.

-Rien sur la banquette arrière repliée après l'angle d'enfoncement de la carrosserie

-Rien sur les systèmes de fixation de cette banquette: Déformés, cela pouvait expliquer le rabattement de la banquette lors du soi-disant choc contre l'arbre. Intacts, celà pouvait signifier qu'elle avait été rabattue avant le choc.Différence importante car mon fils n'avait pas pris la clé de contact avec lui quand il est parti en discothèque à VALENCE. La voiture a donc pu être utilisée par quelqu'un d'autre et à son insu.

-Rien sur la présence ou non dans l'habitacle de morceaux d'écorces ou de feuilles de l'arbre soi-disant percuté.

-Rien sur la position du siège conducteur par rapport au siège passager.Ces deux sièges étaient-ils déplacés?

Mon fils était grand.Aucune mesure de prise.

-Rien sur la vitre droite, baissée (très probable vu l'absence de débris de verre) ou brisée.

-Rien sur les traces apparentes sur le pare-chocs arrière, visibles et constatées par l'expert de Tahiti.Sur les photos en couleur prises au garage, on voit bien ces traces.

-Aucune enquête auprès du garagiste qui entretenait la twingo concernant l'ABS dont elle était équipée.Pourquoi, alors qu'il est indispensable de connaître si un véhicule en est équipé ou non?

CONCERNANT LES FICHES DE RENSEIGNEMENT:

 

 

14)Sur un procès-verbal de renseignement, dans la case DROGUE RESULTAT, il a été marqué INCONNU.

Pourtant, sur la fiche "F", il est marqué:Négatif.

Sur la fiche de résultat des analyses toxicologiques, il est marqué: NEANT sur les diverses drogues recherchées.

 

 

 

MES CONCLUSIONS:

Sans aucune investigation à décharge,les policiers ont rédigé une procédure ACCIDENT DE LA CIRCULATION mettant seulement en cause mon fils, donc une procédure à charge.

Omissions volontaires, plan des lieux ne relatant pas la réalité du terrain, contrevérités , contradictions ont été les ingrédients de cette procédure pour accréditer l' accident,malgré l'absence de témoins pouvant certifier que mon fils conduisait la twingo que lui prêtait sa mère, malgré l'absence d'éléments probants.

L'étude de la procédure dans ses moindres détails laisse penser à une procédure construite dans le but manifeste de cacher des faits graves ayant entrainé le décès de mon fils.

Que s'est-il vraiment passé ce matin du 13 mai 2007?

Qui a déclenché l'alarme de son restaurant? (Là aussi,enquête réduite au strict minimum par le major qui a décidé que l'alarme a été déclenchée par une araignée).

Une chose est sûre, de 04h06'35"" à 04h07"02", mon fils m'a bien dit qu'il n'était pas loin du restaurant et qu'il n'était pas seul.

Il avait également dit à sa copine qu'il arrivait dans trois minutes.

Celà signifie qu'il n'était pas loin du lieu où se trouvait la twingo dans le champ,l'endroit étant à deux minutes, voire trois minutes du restaurant.

Le champ détient la clé du mystère entourant le décès de mon fils.

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article