L'horaire de la convenance
918 jours que mon fils a quitté notre monde physique pour rejoindre celui de l'invisible dont on ignore tout.
Il n'est plus parmi nous et depuis son départ,le temps est passé avec sa gomme à effacer.
Que reste-t-il dans les mémoires de l'amitié en laquelle mon fils croyait,de l'amour auquel il s'était abandonné avec ses projets d'avenir?Rien ou si peu....
Il est mort mon fils et bien sûr, c'est la faute à pas de chance, c' était son destin.
La vie continue, alors autant regarder vers l'avant et non en arrière.
Il n'aura pas fallu 918 jours pour que le livre d'une jeune vie soit relégué dans les oubliettes pour le bien-être recherché de cette vie qui continue envers et contre tous.
De mon fils, il reste simplement aujourd'hui une tombe fleurie des fleurs du véritable amour,celui qui ne s'éteint pas avec une disparition définitive.
Le temps a passé, gommé les souvenirs, paralysé les langues.
La vie continue et pour ceux qui ont connu mon fils,connaître la vérité sur son décès ne les interpelle pas.
Pour les uns, se rappeler qu'il a existé est trop douloureux , pour les autres, c'est ainsi et rien ne le fera revenir.
Bien qu'avisés par moi des lacunes et mensonges graves de la procédure, l'amour et l'amitié ont choisi de s'incliner sous le prétexte de la douleur et de la fatalité indubitable.
Mémoire de mon fils ainsi bafouée dans une conscience anesthésiée volontairement.
Oui, mon fils n'est plus parmi nous, mais il a existé de chair et de sang,chair martyrisée et sang libéré en ce matin du 13 mai 2007,sa vie ayant été brutalement interrompue.
Moi son père, je refuse de m'incliner au nom de cet amour vrai que je portais à mon fils,amour pur et durable et non amour d'un temps de vie.
Je refuse de fermer les yeux sur une procédure policière totalement abracadabrante et mensongère,indigne de policiers méprisant sans vergogne les règles de la déontologie ainsi que le droit à la vérité.
Je refuse d'accepter qu'une autopsie n'ait pas été demandée par le magistrat de permanence alors que le médecin du SAMU avait refusé l'inhumation.
Je refuse de cautionner le procès-verbal d'examen du corps de mon fils, rédigé par un officier de police judiciaire ayant non seulement influencé le médecin légiste en affirmant que mon fils avait été éjecté ,mais aussi ignoré volontairement les contusions sur le visage, les abrasions cutanées sur le corps, de face et de dos,la manche droite de la chemise déchirée. Pour quel motif non avoué?
Je refuse de croire que tous les copains de mon fils se trouvant dans la discothèque avec lui aient en même temps regardé leur montre à sa sortie.
Je refuse ainsi de créditer ce que le major, officier de police judiciaire et directeur d'enquête a voulu faire croire dans sa procédure, en maintenant tels quels des procès-verbaux sans aucun sérieux et rédigés par des gradés;lui-même, en refusant de tenir compte des appels de mon fils à sa copine (03h50 -j'ai maintenant en ma possession le listing de ses appels à partir de son portable-et 03h53 émis à partir du parking situé devant la discothèque .
Pourquoi le major voulait-il que mon fils fut parti entre 03h30 et 03h40?
Depuis 918 jours, je me demande ce qui s'est réellement passé ce matin du 13 mai 2007.
Aujourd'hui, après m'être entretenu avec les témoins ayant découvert la twingo dans le champ,j'ai la conviction que les heures ont été volontairement avancées.
Ils sont arrivés sur les lieux du drame bien après ce qu'ils ont déclaré comme horaire,ou du moins ce qui a été écrit dans la procédure.
En effet,selon ce que j'ai pu comprendre, jusqu'à 04h07'02'', mon fils était en communication téléphonique avec moi devant le domcicile de l'organisateur du barbecue, là où il avait laissé sa voiture.
Les témoins étaient également sur place pour déposer deux copains .
Arrivés avant mon fils, la twingo était bien là. Quand ils sont repartis ,la twingo avait disparu.
Ils sont donc repartis après 04h07'02'', heure à laquelle j'ai fini de discuter avec mon fils.
-04h08'?04h09'?04h10'? Plus tard encore?
Même en repartant à 04h08,le temps d'arriver sur le lieu de l'accident et de réagir selon ce que l'un des témoins a déclaré,il n'était pas possible d'appeler les secours à 04h10,heure obligatoirement dépassée.
Pourquoi dans la procédure, 04h10, l'heure d'appel du témoin est elle marquée en gras?
Horaire de convenance?
Il n'est plus parmi nous et depuis son départ,le temps est passé avec sa gomme à effacer.
Que reste-t-il dans les mémoires de l'amitié en laquelle mon fils croyait,de l'amour auquel il s'était abandonné avec ses projets d'avenir?Rien ou si peu....
Il est mort mon fils et bien sûr, c'est la faute à pas de chance, c' était son destin.
La vie continue, alors autant regarder vers l'avant et non en arrière.
Il n'aura pas fallu 918 jours pour que le livre d'une jeune vie soit relégué dans les oubliettes pour le bien-être recherché de cette vie qui continue envers et contre tous.
De mon fils, il reste simplement aujourd'hui une tombe fleurie des fleurs du véritable amour,celui qui ne s'éteint pas avec une disparition définitive.
Le temps a passé, gommé les souvenirs, paralysé les langues.
La vie continue et pour ceux qui ont connu mon fils,connaître la vérité sur son décès ne les interpelle pas.
Pour les uns, se rappeler qu'il a existé est trop douloureux , pour les autres, c'est ainsi et rien ne le fera revenir.
Bien qu'avisés par moi des lacunes et mensonges graves de la procédure, l'amour et l'amitié ont choisi de s'incliner sous le prétexte de la douleur et de la fatalité indubitable.
Mémoire de mon fils ainsi bafouée dans une conscience anesthésiée volontairement.
Oui, mon fils n'est plus parmi nous, mais il a existé de chair et de sang,chair martyrisée et sang libéré en ce matin du 13 mai 2007,sa vie ayant été brutalement interrompue.
Moi son père, je refuse de m'incliner au nom de cet amour vrai que je portais à mon fils,amour pur et durable et non amour d'un temps de vie.
Je refuse de fermer les yeux sur une procédure policière totalement abracadabrante et mensongère,indigne de policiers méprisant sans vergogne les règles de la déontologie ainsi que le droit à la vérité.
Je refuse d'accepter qu'une autopsie n'ait pas été demandée par le magistrat de permanence alors que le médecin du SAMU avait refusé l'inhumation.
Je refuse de cautionner le procès-verbal d'examen du corps de mon fils, rédigé par un officier de police judiciaire ayant non seulement influencé le médecin légiste en affirmant que mon fils avait été éjecté ,mais aussi ignoré volontairement les contusions sur le visage, les abrasions cutanées sur le corps, de face et de dos,la manche droite de la chemise déchirée. Pour quel motif non avoué?
Je refuse de croire que tous les copains de mon fils se trouvant dans la discothèque avec lui aient en même temps regardé leur montre à sa sortie.
Je refuse ainsi de créditer ce que le major, officier de police judiciaire et directeur d'enquête a voulu faire croire dans sa procédure, en maintenant tels quels des procès-verbaux sans aucun sérieux et rédigés par des gradés;lui-même, en refusant de tenir compte des appels de mon fils à sa copine (03h50 -j'ai maintenant en ma possession le listing de ses appels à partir de son portable-et 03h53 émis à partir du parking situé devant la discothèque .
Pourquoi le major voulait-il que mon fils fut parti entre 03h30 et 03h40?
Depuis 918 jours, je me demande ce qui s'est réellement passé ce matin du 13 mai 2007.
Aujourd'hui, après m'être entretenu avec les témoins ayant découvert la twingo dans le champ,j'ai la conviction que les heures ont été volontairement avancées.
Ils sont arrivés sur les lieux du drame bien après ce qu'ils ont déclaré comme horaire,ou du moins ce qui a été écrit dans la procédure.
En effet,selon ce que j'ai pu comprendre, jusqu'à 04h07'02'', mon fils était en communication téléphonique avec moi devant le domcicile de l'organisateur du barbecue, là où il avait laissé sa voiture.
Les témoins étaient également sur place pour déposer deux copains .
Arrivés avant mon fils, la twingo était bien là. Quand ils sont repartis ,la twingo avait disparu.
Ils sont donc repartis après 04h07'02'', heure à laquelle j'ai fini de discuter avec mon fils.
-04h08'?04h09'?04h10'? Plus tard encore?
Même en repartant à 04h08,le temps d'arriver sur le lieu de l'accident et de réagir selon ce que l'un des témoins a déclaré,il n'était pas possible d'appeler les secours à 04h10,heure obligatoirement dépassée.
Pourquoi dans la procédure, 04h10, l'heure d'appel du témoin est elle marquée en gras?
Horaire de convenance?